Les signes qui surprennent et parlent
Qu’est-ce qu’un signe? Selon mon humble définition, c’est un geste, une parole, un bruit, une image qui touche un de nos sens, voire même notre perception intellectuelle ou spirituelle.
Il n’est pas question ici d’expériences de mort éminente comme l’ont si bien documentés le Dr Raymond Moody ainsi que la psychiatre Élisabeth Kübler-Ross. Il en sera question plus tard dans un autre texte. Je vous propose plutôt de vous partager des faits vécus en toute simplicité.
Signes de l’au-delà?
- Il y a quelques années, j’accompagnais un homme qui se disait non-croyant. Mais au fil d’une conversation, il mentionne avoir vu sa mère décédée en suspens dans le coin de sa chambre, elle lui souriait et paraissait heureuse.
- Un de mes amis, en dispute perpétuelle avec son paternel, pose un geste de réconciliation absolument gratuit; il glisse une lettre dans le cercueil de son père juste avant la fermeture de celui-ci. Quelques jours plus tard, en sortant de la maison pour aller au travail, un pigeon totalement blanc vient se poser devant ses yeux sur le pignon de la grange. C’était du jamais vu!
Expérience personnelle
Il y a quelques années, dans la dernière dizaine du siècle précédent, L’abbé Jules Girard est assigné comme curé à St-Valérien, ma paroisse. Lors de la rencontre initiale de pastorale en août, je le vois pour la seule et unique fois. Toutefois il me semble que quelque chose de spécial se produit comme cela arrive parfois. Pourrait-on parler ici de communion spirituelle? Je vous laisse à vos interrogations en attendant la suite. Septembre arrive et soudainement, un cancer est détecté de manière assez percutante chez le bon prêtre car on ne le voit déjà plus. Les mois se suivent et en janvier je suis au travail sur ma ferme. Comme il fait froid, cette journée-là, nous travaillons à l’intérieur mon père et moi, lui dans l’étable principale à faire du ménage et moi à écurer le groupe de taures dans un bâtiment secondaire situé à 20 mètres du premier. Comme d’habitude lorsqu’il vente le moindrement, je fixe le crochet pour tenir la porte bien fermée. Par trois fois, des cognements se manifestent fermement à la porte. Évidemment, je m’empresse d’aller vérifier. Cependant il n’y a personne. Je termine vitement mon travail et vais vérifier si mon père ne voulait pas me jouer un tour. Négatif. Étant en fin d’avant-midi, nous allons prendre le repas à la maison et nous recevons un appel téléphonique annonçant le décès de l’abbé Girard; un peu par curiosité, je m’informe de l’heure du décès et on me répond…Vers onze heures. Curieux quand même!
Je suis porté à croire dans la présence de signes qui allument notre sensibilité à une autre dimension qui stimule notre foi et notre espérance. Ces signes sont là, à nous de les accueillir!
Fraternellement vôtre
Marcel Delage, retraité


