FUNÉRAILLES

Pourquoi les

RITES FUNÉRAIRES ?

Le décès d’une personne chère nous affecte et nous bouleverse. C’est pourquoi il importe de prendre soin de célébrer des rites funéraires (funérailles à l’église, célébration au salon funéraire, dernier adieu au cimetière), tout en respectant les convictions et les volontés de l’être décédé. Lui rendre un dernier hommage et lui exprimer notre affection fait partie des étapes du deuil. L’Église est là pour vous aider à bien préparer et bien vivre ces rites funéraires, elle partage votre peine et vous accompagne dans chaque étape.


Pour toute demande relative aux funérailles,
veuillez contacter votre paroisse.

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Célébration à l'ÉGLISE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de célébrer les funérailles, en présence du corps ou des cendres de la personne défunte, dans le cadre d’une messe (présidée par un prêtre) ou d’une liturgie de la Parole (présidée par un prêtre ou une personne laïque mandatée). Il vous sera proposé de rencontrer la personne qui célèbrera les funérailles afin de les préparer de la façon la plus ajustée possible aux souhaits du défunt et de la famille. Si des funérailles n’ont pas lieu, la célébration d’une messe commémorative, quelque temps après le décès, est aussi possible.

 

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À LA MAISON FUNÉRAIRE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de vivre une célébration de la Parole, lors de l’exposition du corps ou des cendres à la maison funéraire. Celle-ci peut être présidée par un prêtre, un diacre ou une personne laïque mandatée, mais elle ne comprend pas les rites du dernier adieu qui sont propres aux funérailles chrétiennes célébrées dans une église.


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La vie et sa fin : Un éclairage chrétien

9 juillet 2025
J’utilise ici encore mais, probablement pour la dernière fois, les témoignages répertoriés dans le livre du Dr. Moody. Il est étonnant, peut-être pas tant, que dans ces témoignages, l’être de lumière n’est pas épeurant. On dirait plutôt qu’il est attirant, qu’il présente un magnétisme rassurant. Et de plus, cette lumière très intense n’affecte pas la vue, ne brûle pas les yeux. Presque toutes les personnes interrogées assurent que c’est vraiment un être. Quelque chose définit clairement sa personnalité. Il émane de cet être un très grand amour. Un échange silencieux Spécifions tout de suite qu’il n’y a pas de variantes dans la description de cet être selon les croyances ou non, ni l’appartenance à une quelconque dénomination religieuse. Cela permettrait très possiblement de le qualifier d’universel. Le mode de communication maintes fois décrit peut paraître étonnant pour les plus pragmatiques des humains. Toutefois, il s’agit d’un échange sans son audible, mais directement par l’esprit, par la pensée et le tout à la vitesse plus que grand V. La langue maternelle n’a aucun besoin d’être utilisée, car la compréhension est instantanée. L’être de lumière n’apporte pas de jugement mais ses interrogations vont plus dans le sens de la révision de vie. Citons un exemple qui semble résumer correctement tous les récits recueillis par le Dr. Moody. Une dame : La première chose qu’il m’a dite était qu’il me demandait si j’étais prête à mourir, ou si j’avais accompli quelque chose dans ma vie que j’aurais aimé lui montrer. Vous voyez que le genre de question amène à la révision de sa vie, ne comporte aucun jugement ni condamnation toujours tintée d’un immense amour. Un témoignage m’a particulièrement ému. Une dame déjà à l’hôpital, tombe et se perfore l’appendicite. Vite fait, elle passe l’étape de la décorporation, là dit-elle, j’ai commencé à flotter le long d’un corridor pour arriver à une porte, je suis passée au travers en route vers une source de lumière d’une blancheur jamais connue. L’être m’est apparu dans une indescriptible image de totale compréhension et sensation d’amour…Une pensée s’est dirigée vers moi : « M’aimes-tu? » J’ai senti que la lumière voulait me dire : « Si tu m’aimes, retourne sur tes pas, achève ce que tu as commencé. » je fus encore quelques instants baignée d’amour et de lumière. J’étais certaine que j’allais mourir. Pendant tout ce temps, je flottais au-dessus de mon corps. Puis la voix est revenue : « Es-tu prête à mourir? » j’ai senti tout l’amour de cet être qui, en plus je vous assure, possédait beaucoup d’humour . Le retour La quantité de cas répertoriés dans les deux volumes du Dr. Moody permet de tracer une ligne générale concernant cet élément. Au début de l’expérience de mort vécue, la personne désire réintégrer son corps. Mais, dès que le cheminement se prolonge, le souhait de demeurer dans ce nouvel état se manifeste; principalement si elle a rencontré l’être de lumière. Une particularité distingue souvent les mamans de jeunes enfants. Elles sentent la responsabilité de revenir pour prendre soin des leurs malgré l’état de bonheur rencontré. NB. L’avenir de cette rubrique prendra une tournure plus personnelle après une pause nécessaire. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
25 juin 2025
Après une réflexion judicieuse, j’ai décidé de remettre à plus tard mes expériences avec des témoins contemporains, tant la suite des récits sur le corps spirituel est pertinente. Pourtant, quand j’étais jeune, j’avais maintes fois entendu des personnes vraiment plus âgées que moi ayant déjà le sentiment ou la certitude que le ressuscité nous incluant disposait d’un corps parfait pour la vie éternelle. L’ouïe Alors les témoignages recensés par le Dr. Moody ne me surprennent pas mais, ajoutent de l’élan à ma foi et à mon espérance. Allons en visiter quelques-uns. Au sujet de l’ouïe, une dame s’exprime ainsi: « Je voyais des gens autour de moi et je comprenais ce qu’ils disaient. Je ne les entendais pas sous une forme auditive comme je vous entends. C’était plutôt comme si je savais ce qu’ils pensaient, mais seulement en idée, pas dans leur vocabulaire. Je captais leur pensée une seconde avant qu’ils n’ouvrent la bouche pour parler. Un amputé Dans un ordre fortement apparenté, un homme témoignait : ce témoin avait été partiellement amputé d’une jambe lors d’un accident qui avait entrainé sa mort clinique. Il se savait ainsi diminué car il voyait distinctement, quoique à distance, son corps mutilé, sur lequel se penchait un chirurgien; néanmoins, à ce même instant…il raconte : « je sentais fort bien mon corps, et il était entier. J’en suis certain. Je me sentais complet, ma personne toute entière était là, tout en n’y étant pas. Autre sentiment Parlant de son voyage dans l’autre dimension, un homme disait : «J’étais stupéfiait, je n’arrivais pas à croire que tout ça était vrai. Je ne me sentais pas réellement inquiet, je ne me faisais pas de souci, je ne me disais pas : « Ah! Mon Dieu, me voilà mort et je laisse là mes pauvres parents, ils vont être si tristes, et je ne les reverrai jamais »; non, rien de ce genre ne me venait à l’esprit. Pendant tout le temps, j’avais conscience d’être seul, très seul… Commentaire de l’auteur Cette impression de solitude ne tarde pas, cependant, à se dissiper, à mesure que le mourant s’enfonce de plus en plus dans l’expérience de la mort. Car vient le moment, où d’autres entités s’avancent à sa rencontre afin de le secourir dans son épreuve. Ces derniers peuvent se présenter sous la forme d’autres esprits, souvent ceux de parents ou d’amis décédés que le sujet a connu durant sa vie. Mais, plus fréquemment encore, dans les témoignages que j’ai reçus, c’est une entité spirituelle d’un caractère très différent qui apparait. Les prochains témoignages seront de cette nature. On se tient en appétit… à bientôt Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
4 juin 2025
Quelle coïncidence que je veuille élaborer sur ce sujet alors que nous venons de vivre les moments forts de notre foi! Sachant également que la foi est l’élément moteur de l’espérance. Dès le jour de Pâques, des témoignages sont là pour nous faire comprendre la réalité de l’existence d’un corps spirituel… Marie de Magdala ne reconnait pas le Jésus ressuscité (Jean 20, 14-17); de même les disciples qui pourtant connaissent bien le Sauveur, mettent un bon moment avant d’ouvrir les yeux sur l’identité de leur compagnon de route (Luc 24, 13-36) TÉMOIGNAGES DE CONTEMPORAINS Encore en référence au livre du Dr. Moody, je rencontre des gens ayant passé par l’étape de mort imminente. Ils racontent des perceptions vraiment précieuses pour notre sujet. D’abord, une femme a déclaré que pendant son séjour hors de son corps, « je me sentais une forme corporelle complète, j’avais des bras, des jambes et tout le reste… et pourtant, j’étais dépourvue de poids ». Une autre dame qui observait les tentatives de réanimation opérées sur son corps, d’un point de vue juste au-dessous du plafond, dit : « J’avais toujours un corps, j’étais étendue, regardant vers le bas. Je remuais les jambes et j’ai remarqué que l’une des deux était plus chaude que l’autre. » Liberté de pensée Les recherches continuent et au même titre que la liberté de mouvement, l’état spirituel offre, selon certains, une égale liberté de pensée. À maintes reprises, les intéressés m’ont rapporté que, une fois accoutumés à leur nouvelle situation, ils se sont découvert une pensée plus lucide et plus rapide que dans l’existence physique. Il n’y a rien comme un témoignage pour illustrer ce qui vient d’être annoncé :  Un homme a affirmé que, tandis qu’il était (mort)… ce qui nous parait impossible ici et maintenant devient tout à coup possible. Notre esprit devient merveilleusement clair. Ma pensée prenait note de tout et résolvait les problèmes comme cela ne m’était jamais arrivé auparavant; et cela sans avoir à revenir plus d’une fois sur les mêmes idées. Au bout d’un moment, toute l’expérience par laquelle je passais prenait en quelque façon un sens. Mise à jour personnelle Je ne suis pas au bout de mes surprises, disons plutôt de mes redécouvertes. Les deux livres du Dr. Moody sont une vraie bibliothèque qui pourra me nourrir à nouveau en espérance et certainement davantage spirituellement. Avant de revenir avec un autre texte, je voudrais revisiter mes propres croyances afin de mettre en parallèle certains faits vécus aujourd’hui et les fabuleux témoignages qui alimentent mes récits. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
16 mai 2025
Je reviens avec un certain délai, reprendre le fil des expériences que le Dr. Raymond Moody a consulté sur plusieurs années. Une des caractéristiques particulières qui saute aux yeux est sans doute celle qui consiste à se voir au-dessus de son corps lors d’un mort imminente. Cette perspective est souvent accompagnée par une captation auditive. Ex : « J’ai entendu le médecin dire à l’entourage qu’ils venaient de me perdre » où « il n’y a plus rien à faire ». Décorporation Il arrive fréquemment que la personne dans cette position a d’abord de la difficulté à se reconnaître tant il y voit un corps nettement abîmé. En opposition, les personnes présentes, ne perçoivent pas le corps spirituel qui plane autour d’elles. D’ailleurs, la personne décédée affirme avoir du mal à se définir soi-même. Elle reconnait qu’il lui est impossible de parler aux gens tout autour, ni de se faire voir par eux. Diverses perceptions Beaucoup de sujets étudiés par l’auteur vont parler de la présence d’un tunnel les entourant. Une proportion de ces êtres, se retrouvent dans un lieu très sombre. Cela me fait penser à notre croyance chrétienne à propos du purgatoire. D’autres par contre perçoivent une petite lumière au bout du tunnel et enfin plusieurs parlent qu’ils se voient déjà inondés de la plus grande lumière d’une intensité et d’une splendeur jamais goûtée ici-bas. Généralement les faits qui se produisent à ce moment-là vont à très grande vitesse. Quelques-uns sont accompagnés de bruits infernaux; mais la plupart des sons coulent doux et harmonieux; de la mélodie jamais entendue de leur vivant. Exemple multidimensionnel Appelons-le Jacob… il racontait son expérience : « Les médecins et les infirmières frictionnaient vigoureusement mon corps pour rétablir ma circulation et me ramener à la vie; et moi, je n’arrêtais pas de leur crier : « Mais laissez-moi tranquille! Tout ce que je demande, c’est qu’on me laisse tranquille. Cessez de me taper dessus! » Mais, ils ne m’entendaient pas. Alors j’ai voulu leur attraper les mains pour les empêcher de me triturer, mais en vain. Je ne pouvais rien faire. C’était comme si… à vrai dire, je ne savais pas ce qui se passait, mais je n’arrivais pas à saisir leurs mains. J’avais pourtant l’impression de les atteindre, et je faisais des efforts pour les éloigner de moi, mais même quand je croyais les avoir repoussées, ces mains étaient toujours là. Je ne savais pas si les miennes leur passaient au travers, ou les contournaient, ou quoi. Je ne sentais pas le contact de ces mains que j’essayais d’empoigner… à suivre…. (Tiré directement du livre du Dd. Moody… p. 62-63 du 1 e tome) Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
3 avril 2025
Irrévocablement, tout être humain est inscrit dans l’histoire muni d’un passeport comportant une mise en vigueur et une date de péremption non écrite. Mais qu’en est-il de cet au-delà? Très certainement, l’individu aimerait savoir avec certitude la réponse à cette question. Face à cette interrogation, je me suis souvenu de posséder en bibliothèque deux livres du Dr Raymond Moody, qui y dormaient depuis quelques années. Le premier est traduit en français chez Robert Laffont, s. a. 1977. Un trésor à consulter Raymond Moody, jr, docteur en philosophie et médecin se met à s’intéresser au phénomène de mort imminente et de voyage hors du corps à ce moment-là. Dans la préface, on peut lire qu’il possède un esprit méthodique et la rectitude de pensée. Il y a tellement d’éléments offerts dans ce bouquin qu’il m’est impossible de toucher à tout sans en amputer des points importants. Alors, rassemblons les situations qui me touchent au premier survol quitte à y revenir dans une chronique ultérieure. Comment et quand témoigner? Avez-vous remarqué que très rarement une personne ose parler d’une expérience particulière ou surprenante vécue au moment d’une mort dite imminente? La plupart du temps, des confidences viennent quand le sujet est amené naturellement à l’intérieur d’une conversation. S’agit-il de la gêne, de la crainte de passer pour un illuminé, de la peur de faire rire de soi ou encore la possibilité de se trouver en présence d’un être non réceptif? Ma découverte est frappante… il se vit beaucoup plus de faits de ce type que l’on pense. L’auteur nous présente une première surprise…, il découvre que dans chaque classe d’environ trente élèves où il se présente, presque toujours, il y a un étudiant qui vient lui parler après le cours, d’une expérience personnelle de « mort temporaire ». Moi-même, peut-être à cause de mon écoute naturelle qui favorise les confidences, je peux attester qu’au moins 5 personnes connues ont vécu un voyage hors du commun. Remarquons cependant la difficulté des personnes à exprimer par des mots ordinaires ce qu’elles ont vu, entendu ou ressenti. L’auteur est intrigué Le Dr. Moody affirme que dès le début de ses recherches il est extrêmement surpris de constater tant de similitudes entre les témoignages, et cela en dépit du fait qu’ils proviennent de personnes très diverses du point de vue religieux, social et culturel. C’est trop peu Je comprendrais facilement que plusieurs restent en appétit à la suite de ce texte. Même moi, j’ai force à me retenir tant le sujet est vaste et peut être regardé sous différentes facettes; tel un prisme selon divers éclairages. Donnons-nous une chance de continuer l’exploration bientôt.Je ne veux pas partir de polémique en associant automatiquement le sommeil à la condition d’une personne décédée. Toutefois, en réponse aux questions des tous jeunes enfants en face du départ de quelqu’un qu’ils connaissent et apprécient beaucoup, cet argument est utilisé simplement. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
13 mars 2025
Qu’est-ce qu’un signe? Selon mon humble définition, c’est un geste, une parole, un bruit, une image qui touche un de nos sens, voire même notre perception intellectuelle ou spirituelle. Il n’est pas question ici d’expériences de mort éminente comme l’ont si bien documentés le Dr Raymond Moody ainsi que la psychiatre Élisabeth Kübler-Ross. Il en sera question plus tard dans un autre texte. Je vous propose plutôt de vous partager des faits vécus en toute simplicité. Signes de l’au-delà? Il y a quelques années, j’accompagnais un homme qui se disait non-croyant. Mais au fil d’une conversation, il mentionne avoir vu sa mère décédée en suspens dans le coin de sa chambre, elle lui souriait et paraissait heureuse. Un de mes amis, en dispute perpétuelle avec son paternel, pose un geste de réconciliation absolument gratuit; il glisse une lettre dans le cercueil de son père juste avant la fermeture de celui-ci. Quelques jours plus tard, en sortant de la maison pour aller au travail, un pigeon totalement blanc vient se poser devant ses yeux sur le pignon de la grange. C’était du jamais vu! Expérience personnelle Il y a quelques années, dans la dernière dizaine du siècle précédent, L’abbé Jules Girard est assigné comme curé à St-Valérien, ma paroisse. Lors de la rencontre initiale de pastorale en août, je le vois pour la seule et unique fois. Toutefois il me semble que quelque chose de spécial se produit comme cela arrive parfois. Pourrait-on parler ici de communion spirituelle? Je vous laisse à vos interrogations en attendant la suite. Septembre arrive et soudainement, un cancer est détecté de manière assez percutante chez le bon prêtre car on ne le voit déjà plus. Les mois se suivent et en janvier je suis au travail sur ma ferme. Comme il fait froid, cette journée-là, nous travaillons à l’intérieur mon père et moi, lui dans l’étable principale à faire du ménage et moi à écurer le groupe de taures dans un bâtiment secondaire situé à 20 mètres du premier. Comme d’habitude lorsqu’il vente le moindrement, je fixe le crochet pour tenir la porte bien fermée. Par trois fois, des cognements se manifestent fermement à la porte. Évidemment, je m’empresse d’aller vérifier. Cependant il n’y a personne. Je termine vitement mon travail et vais vérifier si mon père ne voulait pas me jouer un tour. Négatif. Étant en fin d’avant-midi, nous allons prendre le repas à la maison et nous recevons un appel téléphonique annonçant le décès de l’abbé Girard; un peu par curiosité, je m’informe de l’heure du décès et on me répond…Vers onze heures. Curieux quand même! Je suis porté à croire dans la présence de signes qui allument notre sensibilité à une autre dimension qui stimule notre foi et notre espérance. Ces signes sont là, à nous de les accueillir! Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
5 mars 2025
Je ne veux pas partir de polémique en associant automatiquement le sommeil à la condition d’une personne décédée. Toutefois, en réponse aux questions des tous jeunes enfants en face du départ de quelqu’un qu’ils connaissent et apprécient beaucoup, cet argument est utilisé simplement. La question me revient surtout à cause de mon mode de réflexion depuis mon tout jeune âge. Très jeune, à partir de quatre ans peut-être, j’ai toujours eu une certaine prédisposition à penser souvent à la mort. Dieu ne fut jamais pour moi un être épeurant ou sévère. Par le fait même, j’éprouvais une certitude qu’un Dieu d’amour ne pouvait pas faire autrement que de m’accueillir dans son paradis. Évidemment, tout au long de ma vie, j’ai rencontré des personnes qui ne vivaient aucune espérance en regard de ce qui se passait après leur décès personnel ou celui des gens qui les entouraient. L’expression la plus entendue parlait comme s’il n’y avait rien suite au décès. Me sentant à la fois déçu et contrarié, j’ai tenté d’analyser objectivement cette double perspective. Oui, je suis très heureux de croire à la promesse de la résurrection comme promis par Jésus. J’ai voulu quand même creuser l’hypothèse du sommeil éternel. Je me suis dit que cette pensé avait du bon : fin des douleurs, fin des tracas, des sentiments de peur et d’émotions diverses. C’est vrai que tout comme un rêve sans cauchemars ni réveils non désirés, peut par analogie représenter un attrait désirable. Cependant, il prive la partie autant intellectuelle que spirituelle de vivre autre chose. Un prochain texte parlera des signes reçus par un grand nombre de personnes venant de l’au-delà. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
19 décembre 2023
C’est l’été, et pourtant, je me sens un peu glacé. Par la mince ouverture de mes yeux mi-clos, j’entrevois des personnes chères, plus nombreuses qu’aux jours précédents. Entré à l’hôpital il y a deux semaines, en pleine crise respiratoire, je pense bien en ressortir dans un tout autre état.
30 novembre 2023
Je me souviens d’un temps où la dimension du pardon était associée presque uniquement à la conception religieuse. Depuis, heureusement, les psychologues ont reconnu que le pardon était un remède essentiel à la guérison de la souffrance intérieure trop souvent synonyme de rancœur, de désir de vengeance et de ressentiment. Certaines manières de voir l’offense sont particulièrement aidantes pour cheminer en vue d’en arriver à vivre un pardon sincère : si je parviens à reconnaître l’offenseur comme une personne portant ses propres blessures ou un héritage génétique dont je ne connais pas toute la dramatique; si je puis analyser la situation dans son aspect plus rationnel qu’uniquement émotif; si je suis capable de faire cesser l’offense et si mon cœur est plus enclin à l’amour plus qu’à la haine.
22 novembre 2023
Depuis que je fais partie d’une équipe de réflexion sur la fin de vie et sur le deuil, je réfléchis davantage sur les multiples facettes qui composent cette étape ultime de passage.
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