FUNÉRAILLES

Pourquoi les

RITES FUNÉRAIRES ?

Le décès d’une personne chère nous affecte et nous bouleverse. C’est pourquoi il importe de prendre soin de célébrer des rites funéraires (funérailles à l’église, célébration au salon funéraire, dernier adieu au cimetière), tout en respectant les convictions et les volontés de l’être décédé. Lui rendre un dernier hommage et lui exprimer notre affection fait partie des étapes du deuil. L’Église est là pour vous aider à bien préparer et bien vivre ces rites funéraires, elle partage votre peine et vous accompagne dans chaque étape.


Pour toute demande relative aux funérailles,
veuillez contacter votre paroisse.

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Célébration à l'ÉGLISE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de célébrer les funérailles, en présence du corps ou des cendres de la personne défunte, dans le cadre d’une messe (présidée par un prêtre) ou d’une liturgie de la Parole (présidée par un prêtre ou une personne laïque mandatée). Il vous sera proposé de rencontrer la personne qui célèbrera les funérailles afin de les préparer de la façon la plus ajustée possible aux souhaits du défunt et de la famille. Si des funérailles n’ont pas lieu, la célébration d’une messe commémorative, quelque temps après le décès, est aussi possible.

 

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À LA MAISON FUNÉRAIRE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de vivre une célébration de la Parole, lors de l’exposition du corps ou des cendres à la maison funéraire. Celle-ci peut être présidée par un prêtre, un diacre ou une personne laïque mandatée, mais elle ne comprend pas les rites du dernier adieu qui sont propres aux funérailles chrétiennes célébrées dans une église.


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La vie et sa fin : Un éclairage chrétien

19 déc., 2023
C’est l’été, et pourtant, je me sens un peu glacé. Par la mince ouverture de mes yeux mi-clos, j’entrevois des personnes chères, plus nombreuses qu’aux jours précédents. Entré à l’hôpital il y a deux semaines, en pleine crise respiratoire, je pense bien en ressortir dans un tout autre état.
30 nov., 2023
Je me souviens d’un temps où la dimension du pardon était associée presque uniquement à la conception religieuse. Depuis, heureusement, les psychologues ont reconnu que le pardon était un remède essentiel à la guérison de la souffrance intérieure trop souvent synonyme de rancœur, de désir de vengeance et de ressentiment. Certaines manières de voir l’offense sont particulièrement aidantes pour cheminer en vue d’en arriver à vivre un pardon sincère : si je parviens à reconnaître l’offenseur comme une personne portant ses propres blessures ou un héritage génétique dont je ne connais pas toute la dramatique; si je puis analyser la situation dans son aspect plus rationnel qu’uniquement émotif; si je suis capable de faire cesser l’offense et si mon cœur est plus enclin à l’amour plus qu’à la haine.
22 nov., 2023
Depuis que je fais partie d’une équipe de réflexion sur la fin de vie et sur le deuil, je réfléchis davantage sur les multiples facettes qui composent cette étape ultime de passage.
09 nov., 2023
Souvent dans une conversation, lorsqu’il est question de la mort, la plupart des personnes affirment qu’ils n’ont pas peur de la mort. Par contre rares sont celles qui n’ont pas peur de souffrir. Pourquoi alors, la souffrance indispose-t-elle autant de gens? Il y a toujours une dimension inconnue qui questionne l’humain et l’angoisse en quelque sorte.  Et c’est là que les choix judicieux pour la fin de sa vie deviennent importants. Quand une information adéquate et complète est acquise, il me semble qu’en tête de liste de ces choix, l’option de privilégier les soins palliatifs est assez évidente. Il faut bien préciser ici que l’être humain aura tendance à attendre un peu tard avant de faire connaitre ses préférences. En discuter avec ses proches est également très aidant pour éviter des surprises de dernière minute. Notons qu’il existe un document gouvernemental que l’on peut remplir en pleine conscience en tout temps pour assurer que nos désirs soient connus de tous les niveaux d’intervention médicale. Les soins palliatifs, donnent l’assurance que l’accompagnement médical très pointu permet de vivre les derniers moments de sa vie avec le moins de souffrances possibles. Ces médicaments bien contrôlés offrent à la personne une lucidité supérieure. Celle-ci aura la possibilité de mieux relire sa vie, d’en faire un bilan plus éclairé. Cela lui permettra également d’avoir une conscience plus vive avec les proches qui l’accompagnent, de déceler ce qui est primordial de se dire. Y vivre possiblement des réconciliations et des pardons tellement importants pour la sérénité de tous. Croire que Dieu est responsable de la souffrance ou qu’Il la souhaite pour punir, serait preuve d’une incompréhension de l’immense amour dont IL nous gratifie. La croix est une évidence incontournable de la dernière affirmation. Alors pourquoi ne pourrait-on pas lui donner de la valeur à cette souffrance? Bien que contrôlée presque complètement avec les soins de confort, on ne pourra jamais nier qu’elle existe et est présente à divers moments de sa vie. Dieu le Maître nous a demandé de prendre soin de sa création. Cela a fait de nous des co-créateurs. Il me semble qu’il y a possibilité de participer par notre souffrance à l’œuvre de la rédemption en offrant celles-ci pour le bien-être de nos semblables. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
19 oct., 2023
Cet éminent spécialiste avait d’abord commencé sa carrière de soignant en néphrologie pour se diriger ensuite vers les soins palliatifs. Énumérer toutes ses qualifications, les honneurs et tous ses engagements serait presque impossible tant l’éventail est immense. Nous avons donc eu la chance de connaître un homme profondément humain, un être respectueux des choix de chacun, chacune. Il a débuté son exposé par deux expressions frappantes qui valaient déjà le déplacement… je vous les donne : « La vie est encore là tant que le dernier souffle n’est pas arrivé » et « Quand on n’est plus capable de soigner la maladie, il faut prendre soin du malade ».
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