L'être de lumière
J’utilise ici encore mais, probablement pour la dernière fois, les témoignages répertoriés dans le livre du Dr. Moody. Il est étonnant, peut-être pas tant, que dans ces témoignages, l’être de lumière n’est pas épeurant.
On dirait plutôt qu’il est attirant, qu’il présente un magnétisme rassurant. Et de plus, cette lumière très intense n’affecte pas la vue, ne brûle pas les yeux. Presque toutes les personnes interrogées assurent que c’est vraiment un être. Quelque chose définit clairement sa personnalité. Il émane de cet être un très grand amour.
Un échange silencieux
Spécifions tout de suite qu’il n’y a pas de variantes dans la description de cet être selon les croyances ou non, ni l’appartenance à une quelconque dénomination religieuse. Cela permettrait très possiblement de le qualifier d’universel. Le mode de communication maintes fois décrit peut paraître étonnant pour les plus pragmatiques des humains. Toutefois, il s’agit d’un échange sans son audible, mais directement par l’esprit, par la pensée et le tout à la vitesse plus que grand V. La langue maternelle n’a aucun besoin d’être utilisée, car la compréhension est instantanée. L’être de lumière n’apporte pas de jugement mais ses interrogations vont plus dans le sens de la révision de vie. Citons un exemple qui semble résumer correctement tous les récits recueillis par le Dr. Moody.
Une dame : La première chose qu’il m’a dite était qu’il me demandait si j’étais prête à mourir, ou si j’avais accompli quelque chose dans ma vie que j’aurais aimé lui montrer. Vous voyez que le genre de question amène à la révision de sa vie, ne comporte aucun jugement ni condamnation toujours tintée d’un immense amour. Un témoignage m’a particulièrement ému. Une dame déjà à l’hôpital, tombe et se perfore l’appendicite. Vite fait, elle passe l’étape de la décorporation, là dit-elle, j’ai commencé à flotter le long d’un corridor pour arriver à une porte, je suis passée au travers en route vers une source de lumière d’une blancheur jamais connue. L’être m’est apparu dans une indescriptible image de totale compréhension et sensation d’amour…Une pensée s’est dirigée vers moi : « M’aimes-tu? » J’ai senti que la lumière voulait me dire : « Si tu m’aimes, retourne sur tes pas, achève ce que tu as commencé. » je fus encore quelques instants baignée d’amour et de lumière. J’étais certaine que j’allais mourir. Pendant tout ce temps, je flottais au-dessus de mon corps. Puis la voix est revenue : « Es-tu prête à mourir? » j’ai senti tout l’amour de cet être qui, en plus je vous assure, possédait beaucoup d’humour.
Le retour
La quantité de cas répertoriés dans les deux volumes du Dr. Moody permet de tracer une ligne générale concernant cet élément. Au début de l’expérience de mort vécue, la personne désire réintégrer son corps. Mais, dès que le cheminement se prolonge, le souhait de demeurer dans ce nouvel état se manifeste; principalement si elle a rencontré l’être de lumière. Une particularité distingue souvent les mamans de jeunes enfants. Elles sentent la responsabilité de revenir pour prendre soin des leurs malgré l’état de bonheur rencontré.
NB. L’avenir de cette rubrique prendra une tournure plus personnelle après une pause nécessaire.
Fraternellement vôtre
Marcel Delage, retraité


