Je reviens avec un certain délai, reprendre le fil des expériences que le Dr. Raymond Moody a consulté sur plusieurs années. Une des caractéristiques particulières qui saute aux yeux est sans doute celle qui consiste à se voir au-dessus de son corps lors d’un mort imminente. Cette perspective est souvent accompagnée par une captation auditive. Ex : « J’ai entendu le médecin dire à l’entourage qu’ils venaient de me perdre » où « il n’y a plus rien à faire ».
Décorporation
Il arrive fréquemment que la personne dans cette position a d’abord de la difficulté à se reconnaître tant il y voit un corps nettement abîmé. En opposition, les personnes présentes, ne perçoivent pas le corps spirituel qui plane autour d’elles. D’ailleurs, la personne décédée affirme avoir du mal à se définir soi-même. Elle reconnait qu’il lui est impossible de parler aux gens tout autour, ni de se faire voir par eux.
Diverses perceptions
Beaucoup de sujets étudiés par l’auteur vont parler de la présence d’un tunnel les entourant. Une proportion de ces êtres, se retrouvent dans un lieu très sombre. Cela me fait penser à notre croyance chrétienne à propos du purgatoire. D’autres par contre perçoivent une petite lumière au bout du tunnel et enfin plusieurs parlent qu’ils se voient déjà inondés de la plus grande lumière d’une intensité et d’une splendeur jamais goûtée ici-bas.
Généralement les faits qui se produisent à ce moment-là vont à très grande vitesse. Quelques-uns sont accompagnés de bruits infernaux; mais la plupart des sons coulent doux et harmonieux; de la mélodie jamais entendue de leur vivant.
Exemple multidimensionnel
Appelons-le Jacob… il racontait son expérience : « Les médecins et les infirmières frictionnaient vigoureusement mon corps pour rétablir ma circulation et me ramener à la vie; et moi, je n’arrêtais pas de leur crier : « Mais laissez-moi tranquille! Tout ce que je demande, c’est qu’on me laisse tranquille. Cessez de me taper dessus! » Mais, ils ne m’entendaient pas. Alors j’ai voulu leur attraper les mains pour les empêcher de me triturer, mais en vain. Je ne pouvais rien faire. C’était comme si… à vrai dire, je ne savais pas ce qui se passait, mais je n’arrivais pas à saisir leurs mains. J’avais pourtant l’impression de les atteindre, et je faisais des efforts pour les éloigner de moi, mais même quand je croyais les avoir repoussées, ces mains étaient toujours là. Je ne savais pas si les miennes leur passaient au travers, ou les contournaient, ou quoi. Je ne sentais pas le contact de ces mains que j’essayais d’empoigner… à suivre….
(Tiré directement du livre du Dd. Moody… p. 62-63 du 1e tome)
Fraternellement vôtre
Marcel Delage, retraité


