Notre imperfection ne doit pas être une excuse; au contraire, c’est en l’assumant que nous continuons à avancer et à grandir. Car comme disait St-Paul : « Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait; mais je poursuis ma course (…) et je cours vers le but. (Ph 3,12-13)
Dans les défis du monde actuel, la crainte et la désespérance est monnaie courante, même dans notre pays dit riche. Ne nous laissons pas voler l’espérance!
La disparité sociale qui fait que des personnes souffrent de la faim et que d’autres jettent de la nourriture, se vit malheureusement chez nous. Ne nous laissons pas voler notre générosité!
Il faut être vigilant afin de ne pas juger l’autre selon ses études, sa profession, son statut social et même sa famille d’origine. Ne nous laissons pas voler notre accueil inconditionnel!
Certains réseaux de communications semblent considérer l’être humain comme un bien de consommation : il faut éviter d’encourager ces émissions, ces journaux, ces produits qui sont axés sur l’apparence et non sur l’être. Ne nous laissons pas voler notre humanité!
Propageons la Bonne Nouvelle que, depuis des millénaires, l’Église a fait beaucoup pour le bien commun : au niveau de la santé, de l’éducation, du communautaire.
Depuis notre baptême, nous sommes invités, au risque de la rencontre, car l’autre n’a-t-il pas, pour nous, le visage de Jésus? Restons imprégnés de la Joie de l’Évangile,
Rachel Godbout
Agente de pastorale


