FUNÉRAILLES

Pourquoi les

RITES FUNÉRAIRES ?

Le décès d’une personne chère nous affecte et nous bouleverse. C’est pourquoi il importe de prendre soin de célébrer des rites funéraires (funérailles à l’église, célébration au salon funéraire, dernier adieu au cimetière), tout en respectant les convictions et les volontés de l’être décédé. Lui rendre un dernier hommage et lui exprimer notre affection fait partie des étapes du deuil. L’Église est là pour vous aider à bien préparer et bien vivre ces rites funéraires, elle partage votre peine et vous accompagne dans chaque étape.


Pour toute demande relative aux funérailles,
veuillez contacter votre paroisse.

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Célébration à l'ÉGLISE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de célébrer les funérailles, en présence du corps ou des cendres de la personne défunte, dans le cadre d’une messe (présidée par un prêtre) ou d’une liturgie de la Parole (présidée par un prêtre ou une personne laïque mandatée). Il vous sera proposé de rencontrer la personne qui célèbrera les funérailles afin de les préparer de la façon la plus ajustée possible aux souhaits du défunt et de la famille. Si des funérailles n’ont pas lieu, la célébration d’une messe commémorative, quelque temps après le décès, est aussi possible.

 

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À LA MAISON FUNÉRAIRE

En respectant les convictions et le cheminement de foi de la personne décédée, votre paroisse peut vous offrir de vivre une célébration de la Parole, lors de l’exposition du corps ou des cendres à la maison funéraire. Celle-ci peut être présidée par un prêtre, un diacre ou une personne laïque mandatée, mais elle ne comprend pas les rites du dernier adieu qui sont propres aux funérailles chrétiennes célébrées dans une église.


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La vie et sa fin : Un éclairage chrétien

3 avril 2025
Irrévocablement, tout être humain est inscrit dans l’histoire muni d’un passeport comportant une mise en vigueur et une date de péremption non écrite. Mais qu’en est-il de cet au-delà? Très certainement, l’individu aimerait savoir avec certitude la réponse à cette question. Face à cette interrogation, je me suis souvenu de posséder en bibliothèque deux livres du Dr Raymond Moody, qui y dormaient depuis quelques années. Le premier est traduit en français chez Robert Laffont, s. a. 1977. Un trésor à consulter Raymond Moody, jr, docteur en philosophie et médecin se met à s’intéresser au phénomène de mort imminente et de voyage hors du corps à ce moment-là. Dans la préface, on peut lire qu’il possède un esprit méthodique et la rectitude de pensée. Il y a tellement d’éléments offerts dans ce bouquin qu’il m’est impossible de toucher à tout sans en amputer des points importants. Alors, rassemblons les situations qui me touchent au premier survol quitte à y revenir dans une chronique ultérieure. Comment et quand témoigner? Avez-vous remarqué que très rarement une personne ose parler d’une expérience particulière ou surprenante vécue au moment d’une mort dite imminente? La plupart du temps, des confidences viennent quand le sujet est amené naturellement à l’intérieur d’une conversation. S’agit-il de la gêne, de la crainte de passer pour un illuminé, de la peur de faire rire de soi ou encore la possibilité de se trouver en présence d’un être non réceptif? Ma découverte est frappante… il se vit beaucoup plus de faits de ce type que l’on pense. L’auteur nous présente une première surprise…, il découvre que dans chaque classe d’environ trente élèves où il se présente, presque toujours, il y a un étudiant qui vient lui parler après le cours, d’une expérience personnelle de « mort temporaire ». Moi-même, peut-être à cause de mon écoute naturelle qui favorise les confidences, je peux attester qu’au moins 5 personnes connues ont vécu un voyage hors du commun. Remarquons cependant la difficulté des personnes à exprimer par des mots ordinaires ce qu’elles ont vu, entendu ou ressenti. L’auteur est intrigué Le Dr. Moody affirme que dès le début de ses recherches il est extrêmement surpris de constater tant de similitudes entre les témoignages, et cela en dépit du fait qu’ils proviennent de personnes très diverses du point de vue religieux, social et culturel. C’est trop peu Je comprendrais facilement que plusieurs restent en appétit à la suite de ce texte. Même moi, j’ai force à me retenir tant le sujet est vaste et peut être regardé sous différentes facettes; tel un prisme selon divers éclairages. Donnons-nous une chance de continuer l’exploration bientôt.Je ne veux pas partir de polémique en associant automatiquement le sommeil à la condition d’une personne décédée. Toutefois, en réponse aux questions des tous jeunes enfants en face du départ de quelqu’un qu’ils connaissent et apprécient beaucoup, cet argument est utilisé simplement. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
13 mars 2025
Qu’est-ce qu’un signe? Selon mon humble définition, c’est un geste, une parole, un bruit, une image qui touche un de nos sens, voire même notre perception intellectuelle ou spirituelle. Il n’est pas question ici d’expériences de mort éminente comme l’ont si bien documentés le Dr Raymond Moody ainsi que la psychiatre Élisabeth Kübler-Ross. Il en sera question plus tard dans un autre texte. Je vous propose plutôt de vous partager des faits vécus en toute simplicité. Signes de l’au-delà? Il y a quelques années, j’accompagnais un homme qui se disait non-croyant. Mais au fil d’une conversation, il mentionne avoir vu sa mère décédée en suspens dans le coin de sa chambre, elle lui souriait et paraissait heureuse. Un de mes amis, en dispute perpétuelle avec son paternel, pose un geste de réconciliation absolument gratuit; il glisse une lettre dans le cercueil de son père juste avant la fermeture de celui-ci. Quelques jours plus tard, en sortant de la maison pour aller au travail, un pigeon totalement blanc vient se poser devant ses yeux sur le pignon de la grange. C’était du jamais vu! Expérience personnelle Il y a quelques années, dans la dernière dizaine du siècle précédent, L’abbé Jules Girard est assigné comme curé à St-Valérien, ma paroisse. Lors de la rencontre initiale de pastorale en août, je le vois pour la seule et unique fois. Toutefois il me semble que quelque chose de spécial se produit comme cela arrive parfois. Pourrait-on parler ici de communion spirituelle? Je vous laisse à vos interrogations en attendant la suite. Septembre arrive et soudainement, un cancer est détecté de manière assez percutante chez le bon prêtre car on ne le voit déjà plus. Les mois se suivent et en janvier je suis au travail sur ma ferme. Comme il fait froid, cette journée-là, nous travaillons à l’intérieur mon père et moi, lui dans l’étable principale à faire du ménage et moi à écurer le groupe de taures dans un bâtiment secondaire situé à 20 mètres du premier. Comme d’habitude lorsqu’il vente le moindrement, je fixe le crochet pour tenir la porte bien fermée. Par trois fois, des cognements se manifestent fermement à la porte. Évidemment, je m’empresse d’aller vérifier. Cependant il n’y a personne. Je termine vitement mon travail et vais vérifier si mon père ne voulait pas me jouer un tour. Négatif. Étant en fin d’avant-midi, nous allons prendre le repas à la maison et nous recevons un appel téléphonique annonçant le décès de l’abbé Girard; un peu par curiosité, je m’informe de l’heure du décès et on me répond…Vers onze heures. Curieux quand même! Je suis porté à croire dans la présence de signes qui allument notre sensibilité à une autre dimension qui stimule notre foi et notre espérance. Ces signes sont là, à nous de les accueillir! Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
5 mars 2025
Je ne veux pas partir de polémique en associant automatiquement le sommeil à la condition d’une personne décédée. Toutefois, en réponse aux questions des tous jeunes enfants en face du départ de quelqu’un qu’ils connaissent et apprécient beaucoup, cet argument est utilisé simplement. La question me revient surtout à cause de mon mode de réflexion depuis mon tout jeune âge. Très jeune, à partir de quatre ans peut-être, j’ai toujours eu une certaine prédisposition à penser souvent à la mort. Dieu ne fut jamais pour moi un être épeurant ou sévère. Par le fait même, j’éprouvais une certitude qu’un Dieu d’amour ne pouvait pas faire autrement que de m’accueillir dans son paradis. Évidemment, tout au long de ma vie, j’ai rencontré des personnes qui ne vivaient aucune espérance en regard de ce qui se passait après leur décès personnel ou celui des gens qui les entouraient. L’expression la plus entendue parlait comme s’il n’y avait rien suite au décès. Me sentant à la fois déçu et contrarié, j’ai tenté d’analyser objectivement cette double perspective. Oui, je suis très heureux de croire à la promesse de la résurrection comme promis par Jésus. J’ai voulu quand même creuser l’hypothèse du sommeil éternel. Je me suis dit que cette pensé avait du bon : fin des douleurs, fin des tracas, des sentiments de peur et d’émotions diverses. C’est vrai que tout comme un rêve sans cauchemars ni réveils non désirés, peut par analogie représenter un attrait désirable. Cependant, il prive la partie autant intellectuelle que spirituelle de vivre autre chose. Un prochain texte parlera des signes reçus par un grand nombre de personnes venant de l’au-delà. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
19 décembre 2023
C’est l’été, et pourtant, je me sens un peu glacé. Par la mince ouverture de mes yeux mi-clos, j’entrevois des personnes chères, plus nombreuses qu’aux jours précédents. Entré à l’hôpital il y a deux semaines, en pleine crise respiratoire, je pense bien en ressortir dans un tout autre état.
30 novembre 2023
Je me souviens d’un temps où la dimension du pardon était associée presque uniquement à la conception religieuse. Depuis, heureusement, les psychologues ont reconnu que le pardon était un remède essentiel à la guérison de la souffrance intérieure trop souvent synonyme de rancœur, de désir de vengeance et de ressentiment. Certaines manières de voir l’offense sont particulièrement aidantes pour cheminer en vue d’en arriver à vivre un pardon sincère : si je parviens à reconnaître l’offenseur comme une personne portant ses propres blessures ou un héritage génétique dont je ne connais pas toute la dramatique; si je puis analyser la situation dans son aspect plus rationnel qu’uniquement émotif; si je suis capable de faire cesser l’offense et si mon cœur est plus enclin à l’amour plus qu’à la haine.
22 novembre 2023
Depuis que je fais partie d’une équipe de réflexion sur la fin de vie et sur le deuil, je réfléchis davantage sur les multiples facettes qui composent cette étape ultime de passage.
9 novembre 2023
Souvent dans une conversation, lorsqu’il est question de la mort, la plupart des personnes affirment qu’ils n’ont pas peur de la mort. Par contre rares sont celles qui n’ont pas peur de souffrir. Pourquoi alors, la souffrance indispose-t-elle autant de gens? Il y a toujours une dimension inconnue qui questionne l’humain et l’angoisse en quelque sorte.  Et c’est là que les choix judicieux pour la fin de sa vie deviennent importants. Quand une information adéquate et complète est acquise, il me semble qu’en tête de liste de ces choix, l’option de privilégier les soins palliatifs est assez évidente. Il faut bien préciser ici que l’être humain aura tendance à attendre un peu tard avant de faire connaitre ses préférences. En discuter avec ses proches est également très aidant pour éviter des surprises de dernière minute. Notons qu’il existe un document gouvernemental que l’on peut remplir en pleine conscience en tout temps pour assurer que nos désirs soient connus de tous les niveaux d’intervention médicale. Les soins palliatifs, donnent l’assurance que l’accompagnement médical très pointu permet de vivre les derniers moments de sa vie avec le moins de souffrances possibles. Ces médicaments bien contrôlés offrent à la personne une lucidité supérieure. Celle-ci aura la possibilité de mieux relire sa vie, d’en faire un bilan plus éclairé. Cela lui permettra également d’avoir une conscience plus vive avec les proches qui l’accompagnent, de déceler ce qui est primordial de se dire. Y vivre possiblement des réconciliations et des pardons tellement importants pour la sérénité de tous. Croire que Dieu est responsable de la souffrance ou qu’Il la souhaite pour punir, serait preuve d’une incompréhension de l’immense amour dont IL nous gratifie. La croix est une évidence incontournable de la dernière affirmation. Alors pourquoi ne pourrait-on pas lui donner de la valeur à cette souffrance? Bien que contrôlée presque complètement avec les soins de confort, on ne pourra jamais nier qu’elle existe et est présente à divers moments de sa vie. Dieu le Maître nous a demandé de prendre soin de sa création. Cela a fait de nous des co-créateurs. Il me semble qu’il y a possibilité de participer par notre souffrance à l’œuvre de la rédemption en offrant celles-ci pour le bien-être de nos semblables. Fraternellement vôtre Marcel Delage, retraité
19 octobre 2023
Cet éminent spécialiste avait d’abord commencé sa carrière de soignant en néphrologie pour se diriger ensuite vers les soins palliatifs. Énumérer toutes ses qualifications, les honneurs et tous ses engagements serait presque impossible tant l’éventail est immense. Nous avons donc eu la chance de connaître un homme profondément humain, un être respectueux des choix de chacun, chacune. Il a débuté son exposé par deux expressions frappantes qui valaient déjà le déplacement… je vous les donne : « La vie est encore là tant que le dernier souffle n’est pas arrivé » et « Quand on n’est plus capable de soigner la maladie, il faut prendre soin du malade ».